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Campo de’ Fiori
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Isola Tiberina
Fontana di Trevi
Trastevere
Circo Massimo
Piazza di Spagna
Piazza del Popolo
Castel Sant’Angelo
Basilica di San Pietro
Colosseo
La Ciambella qui fait référence a la rue qui porte son nom dérive des ruines des antiques thermes d’Agrippa et correspond à la moitié de la grande salle circulaire, pièce maîtresse de tout l’immeuble. Le pape Grégoire XV la fit détruire afin de créer la Via della Ciambella où peut se voir encore un grand pan de mur courbe, vestige des murs en briques des thermes.
Les Thermes d’Agrippasont les thermes romains publics les plus anciens de Rome (à l’origine thermes privés, ils furent légués par testament au peuple romain). Ils furent construits sous Auguste par son gendre Marcus Vipsanius Agrippa de 25 à 19 av. J.-C., entre le Panthéon et le théâtre de Pompée, au nord du Largo Argentina.
Il existait sous la République de nombreux petits établissements de bain dispersés à travers la ville, mais ils étaient souvent petits et malcommodes. En construisant vers 25 av. J.-C. les premiers thermes publics monumentaux, le gendre d’Auguste comble une attente de la plèbe. Mais il cherche aussi à la séduire, en lui offrant, pour une somme modique, l’accès à un cadre de vie digne des grandes propriétés aristocratiques. Ces thermes, ornés d’œuvres d’art, sont situés près d’un vaste plan d’eau artificiel, au milieu de grands jardins qui occupent le nord du Champ de Mars. Ce bâtiment appartient à un vaste ensemble destiné à impressionner les romains et qui comprend le Mausolée, le Panthéon et l’Horologium.
Bien qu’on ne connaisse pas le plan complet du bâtiment, celui-ci est estimé à 120 m de long sur près de 100 m de large. Le seul vestige visible est une vasque en granit égyptien utilisée aujourd’hui comme fontaine et qui a été découverte récemment sur la zone où se situaient les thermes.
En sortant de l’hôtel, sur la gauche, on peut apercevoir un grand pan de mur courbe, vestige de la salle ronde des thermes d’Agrippa, mais aussi une fastueuse madone adossée au pied droit d’un arc romain. Cette madone au rosaire était particulièrement vénérée parce qu’elle avait manifesté son inquiétude, en 1796, suite aux succès de l’armée d’Italie. Elle avait détourné son regard ! Et ce miracle s’est renouvelé pendant trois semaines. La peinture actuelle est une copie de la fin du XIXe. Elle est placée dans un cadre de style Renaissance, protégée d’un baldaquin de bois et éclairée par deux luminaires.